LES PROSTITUÉES VENDENT DE PLUS EN PLUS LE SPERME CHEZ LES MARABOUTS. VOILÀ COMMENT OPÈRENT-ELLES ?
Le phénomène fait grand bruit dans les grandes villes du pays notamment a Yaoundé, Douala et a Bafoussam. Les prostituées utilisent désormais le sperme des clients pour des fétiches et autres pratiques mystiques.
Lorsque le client termine l’acte sexuel avec moi, je retire son préservatif et le jette dans un seau. Une fois qu’il est sorti, je reviens chercher l’objet et je mets dans un plastique que je garde soigneusement dans mon sac. A la fin du travail, je recueille le sperme de tous les préso des hommes qui m’ont couchée, je mets dans une bouteille et je vais donner à un marabout de mon quartier ». C’est en ces termes qu’une fille de joie de la capitale politique du Cameroun répond à notre interpellation sur la question de savoir ce qu’elles (prostituées) font des préservatifs utilisés par les clients.
Selon cette adepte du plus vieux métier du monde, « les marabouts utilisent ce sperme dans des rituels obscurs… cela nous permet par exemple de charmer facilement les hommes mariés qui nous fréquentent. Malheureusement, suite à des rituels infructueux, certains habitués de nos chambres de passe contractent des maladies aussi étranges qu’incurables ».
Ces déclarations de Monique B, qui fêtera ses 22 ans le 10 septembre prochain, présentent le nouveau phénomène qui a pignon sur rue dans les grandes villes camerounaises : les fétiches autour du sperme. Que ce soit à Yaoundé, Douala, Bafoussam ou encore Buea, les préservatifs abandonnés après usage dans les chambres de passe empruntent des voies plutôt mystiques.