20 ANS PLUS TARD, IL PERCE AUSSI LES ROUES DE LA VOITURE DU VIEUX QUI PERÇAIT SES BALLONS DE FOOT
La vengeance dit-on est un plat qui se mange froid. Il y a de ces vieux à l’époque , faute d’une jeunesse agréable, se plaisaient bien à percer tous les ballons de foot qui se retrouvaient dans leur parcelle. C’est le cas du vieux Peter Botha dont les quatre roues de sa voiture ont été percées par ex enfant qu’il a torturé il y a 20 ans en perçant tous ses ballons de foot.
Les enfants du quartier l’avaient surnommé Peter Botha à cause de sa méchanceté. Aucun ballon de foot qui traversait son mur en revenait intact. Il les déchiquetait avec toute la rage du monde, menaçant même les parents des enfants quand ils venaient se plaindre.
Il était clair pour ses enfants qui jouaient au foot dans la rue, Peter Botha qui a passé toute sa jeunesse au village avant son exode rural, n’a jamais connu une jeunesse heureuse. Car au village, les activités principales, sont la pêche, la chasse ou les travaux champêtres, et pour lui, voir les enfants s’amuser est un crime de lèse majesté.
Déjà, il accusait les enfants de « gaspiller » la rue, empêchant ainsi sa moto vespa de bien rouler. Une fois, celui qui vient de percer ses quatre roues l’avait bien calculer avec un ballon de foot, alors qu’il passait sur sa vespa. Le ballon bien tiré par le dit enfant s’était retrouvé sur la tête de Peter Botha qui tomba.
20 ans après, Peter Botha qui est devenu retraité prenait aux petits soins sa voiture Toyota Rav5, fruit de sa longue carrière de fonctionnaire d’État. Rentré de l’étranger, l’ex enfant a voulu se venger quand il a apprit que la voiture garée dans la rue appartenait à leur ancien bourreau. Il a percé les quatre roues avant de s’en aller.
Peter Botha a piqué une crise, accusant tous les voisins de sorciers avant qu’on ne lui dise que c’est l’auteur du forfait lui était bien familier. L’ex enfant, devenu grand s’est présenté dans la cour de Peter Botha, avoué les faits, le rappelant ses agissements vingt ans plus tôt. « … Papa, je l’ai fais pour que tu ressentes la même douleur que nous,quand tu perçais nos ballons de foot » a lâché le jeune homme.
Il a offert au vieux Peter Botha quatre roues neuves, et quelques billets de banque,ainsi que des heures de causerie pendant lesquelles tous les souvenirs d’enfance ont été remontées. « Votre époque était la plus belle jamais connu par le Congo, aujourd’hui, il est impossible pour un père de percer le ballon des enfants. Ils le lyncheront de suite, car le respect a été perdu avec la modernité »a reconnu Peter Botha.